Voici, avec l’aimable autorisation de l’auteur, la traduction d’un article (en version originale anglaise) de l’évangéliste Mike Gendron, que l’on peut trouver sur son site Proclaimingthegospel.org sous le titre « Fatal Flaws of Roman Catholicism ».
Les chiffres entre parenthèses précédés du symbole § sont les numéros de paragraphe dans le Catéchisme de l’Église Catholique. Ce Catéchisme édité par le pape Jean-Paul II en 1992 demeure la compilation officielle de l’enseignement magistériel de l’Église catholique. Cliquez sur le chiffre du paragraphe pour voir s’afficher le texte correspondant.
Pourquoi les pasteurs évangéliques acceptent-ils aisément d’avertir les gens du danger clair et actuel du mormonisme, alors qu’ils trouvent politiquement incorrect de les avertir de l’évangile tout aussi fatal du catholicisme ? Beaucoup d’évangéliques ne savent pas à quel point cette contrefaçon du christianisme est corrompue et insidieuse. Examinons objectivement les 10 erreurs les plus graves du catholicisme à travers le prisme des Écritures. Bien que cela puisse sembler méchant, insensible et dur, nous présentons ces faits par amour, pour protéger ceux qui risquent d’être trompés si la vérité n’est pas exposée.
1. Rome prêche un faux évangile
La principale attaque de Satan contre le christianisme vise l’évangile de la grâce, car seul ce dernier a le pouvoir de sauver les pécheurs, de manière complète et éternelle. Tout enseignement religieux ou toute tradition qui ajoute ou qui enlève quelque chose à la vérité révélée de Dieu est une déformation de l’Évangile et une perversion de la nature et de l’œuvre de Jésus-Christ. C’est pourquoi l’apôtre Paul, sous l’inspiration du Saint-Esprit, a écrit : « Si nous-même, si un ange venu du ciel vous annonçait un évangile différent de celui que nous vous avons prêché, qu’il soit anathème! » (Gal 1 : 8). Les apôtres prêchaient un Évangile de pure grâce, déclarant que Jésus-Christ, le parfait Grand-Prêtre, s’est offert lui-même, lui le sacrifice parfait, pour les péchés, une fois pour toutes. Le travail de Rédemption a été achevé, parfait et suffisant pour sauver les croyants de leur péché (Jean 19 : 30 ; 1 Pierre 3 : 18). Trois jours plus tard, Jésus est ressuscité des morts pour la justification de tous les croyants (Romains 4 : 25).
La voie du salut prêchée par Rome n’est pas seulement un autre évangile, mais l’antithèse de l’évangile prêché par Paul. L’évangile romain ne porte pas sur ce que Jésus a fait pour sauver les pécheurs, mais sur ce que les catholiques doivent faire pour être sauvés. Leur liste d’exigences comprend : être baptisé (
), recevoir les sacrements ( ), aller au purgatoire pour la purification des péchés ( ), accomplir de bonnes œuvres ( ), observer la Loi [les 10 commandements] ( ) et participer au sacrifice hebdomadaire de la messe ( ) pour le salut. Ce faux évangile de Rome, qui ferme les portes du ciel à ceux qui tentent d’y entrer, devrait constituer un avertissement suffisant, mais il y a beaucoup plus encore.
2. Rome corrompt la Parole de Dieu
Les assauts sataniques contre la Parole de Dieu se sont intensifiés depuis 6000 ans, car elle est la semence incorruptible qui régénère (1 Pierre 1 : 23). C’est pour cette raison que nous sommes exhortés à maintenir sa pureté et avertis de ne pas ajouter quoi que ce soit aux paroles de Dieu, « de crainte qu’il ne te reprenne et ne te tienne pour un menteur» (Prov. 30 : 5-6). Pourtant, le Vatican ignore effrontément cette mise en garde en corrompant la Parole de Dieu par ses traditions religieuses. Rome déclare de manière insensée que, ensemble, elles « constituent un unique dépôt sacré de la Parole de Dieu » (
). En faisant cette déclaration impie, Rome a établi que ses traditions étaient égales en autorité à la Parole de Dieu qui est infaillible et sans erreur. ( )
3. Les évêques de Rome sont de faux apôtres
Le catholicisme enseigne que leurs « évêques, en vertu de l’institution divine, succèdent aux apôtres, comme pasteurs de l’Église, en sorte que, qui les écoute, écoute le Christ, qui les rejette, rejette le Christ » ( ). Pourtant, selon la Parole de Dieu, ils ne sont pas qualifiés pour succéder aux 12 Apôtres. Ils ne possèdent aucune des qualifications nécessaires énumérées dans Actes 1 : 21-22. Par conséquent, ils doivent être identifiés comme « de faux apôtres, des ouvriers trompeurs, qui se déguisent en apôtres du Christ » (2 Cor. 11 : 13-14). Nous savons qu’il n’y a eu que deux successeurs des Apôtres : Matthias et Paul.1
4. Les prêtres de Rome sont de faux médiateurs
Le prêtre catholique romain n’aurait pas seulement pour tâche de « représenter le Christ face à l’assemblée des fidèles, il agit aussi au nom de toute l’Église lorsqu’il présente à Dieu la prière de l’Église et surtout lorsqu’il offre le sacrifice eucharistique » (
). De cette façon, les catholiques dépendent totalement des prêtres pour leur salut. C’est le prêtre qui est censé produire la régénération et la justification lors du baptême ( , ) ; absoudre le péché mortel dans le confessionnal ; distribuer le corps et le sang de Jésus dans l’Eucharistie ; communiquer le Saint-Esprit dans le sacrement de la confirmation ; et offrir le sacrifice de la messe pour les âmes souffrantes du purgatoire. Il n’est pas étonnant que les catholiques fassent confiance à leur religion et à leurs prêtres en tant que médiateurs pour les conduire au paradis. Pourtant, il faut dire la vérité : « Dieu est unique, unique aussi le médiateur entre Dieu et les hommes, le Christ Jésus, homme lui-même » (1 Tim. 2 : 5). Par la foi dans le sang versé de Jésus, le souverain Prêtre, les croyants peuvent entrer avec assurance en la présence de Dieu, sans un prêtre terrestre (Héb. 10 : 19-20). Depuis la résurrection de l’unique médiateur, il n’y a plus besoin d’un sacerdoce de médiation.
5. Le culte de Rome est une idolâtrie
Aussi incroyable que cela puisse paraître, le catholicisme enseigne que Jésus-Christ ressuscité et glorifié revient chaque jour sur des autels catholiques pour être adoré, sous la forme d’une hostie, comme une offrande pour le péché. Ses prêtres auraient le pouvoir d’atteindre les cieux et de faire descendre Christ de son trône pour qu’il soit offert à nouveau comme victime pour les péchés de l’homme. Selon le père John O’Brien, dans son livre populaire, The Faith of Millions, « le prêtre parle, et Christ, le Dieu éternel et tout-puissant, incline sa tête dans une humble obéissance au commandement du prêtre ». Ce n’est pas seulement un mensonge fatal, mais le plus misérable des blasphèmes. L’adoration idolâtre d’une hostie en tant que vrai Christ ne diffère en rien du culte idolâtre du veau d’or, adoré comme le vrai Dieu qui avait libéré les Israélites de l’Égypte (Exode 32 : 4). Les deux sont détestés par Dieu et sont punissables de mort. L’Eucharistie est irréfutablement et indéniablement un faux Christ parce que les Écritures déclarent que Jésus restera au Ciel jusqu’à ce qu’Il apparaisse « une seconde fois – sans rapport avec le péché – [à ceux qui l’attendent, pour leur donner le salut] » (Hébreux 9 : 28).
La voie du salut prêchée par Rome n’est pas seulement un autre évangile, mais l’antithèse de l’évangile prêché par Paul. L’évangile romain ne porte pas sur ce que Jésus a fait pour sauver les pécheurs, mais sur ce que les catholiques doivent faire pour être sauvés.
6. Rome usurpe la souveraineté de Dieu
On dit que les prêtres catholiques sont capables de faire ce que Dieu seul peut faire, c’est-à-dire amener ceux qui sont morts du fait de leur péché, à la vie en Christ. Alors que le prêtre verse l’eau du baptême, le baptisé est censé renaître comme une « nouvelle création », un fils adoptif de Dieu, purifié de tout péché et justifié (
, , , ). Ce faux enseignement viole l’œuvre souveraine et régénératrice de Dieu. Ceux qui deviennent fils de Dieu sont nés de nouveau, « ni du sang, ni d’un vouloir de chair, ni d’un vouloir d’homme, mais de Dieu » (Jean 1 : 13). Ils sont sauvés conformément au dessein de Dieu et à sa grâce (2 Tim. 1 : 8-9).
7. Rome propose une fausse purification du péché
Les Écritures déclarent clairement et sans aucun doute qu’il n’y a qu’un seul agent de purification pour le péché des croyants : le sang de Jésus qui nous purifie de tout péché (1 Jean 1 : 7). Pourtant, Rome détourne son peuple du sang du Sauveur et offre à sa place un lieu appelé purgatoire, qui est une supercherie inventée de toute pièce.
8. Les papes de Rome volent à Dieu des titres qui lui sont réservés
Comment un homme pourrait-il faire quelque chose d’aussi mauvais et coupable que de s’exalter lui-même au point de porter des titres réservés à Dieu seul ? Pourtant, les papes catholiques romains se parent fièrement de titres divins : Saint-Père, Chef de l’Église et Vicaire du Christ (Jean 14 : 16, 17 : 11; Éph. 5 : 23). Ces titres volés à Dieu doivent avoir un effet d’illusion, car le pape croit avoir « un pouvoir plénier, suprême et universel » sur toute l’Église, un pouvoir « qu’il peut toujours librement exercer » (
). Rome accorde également des attributs divins à Marie en la nommant médiatrice préservée de tout péché, avocate et co-rédemptrice ( , , , , ).
9. Rome enseigne des doctrines diaboliques
Le catholicisme perpétue le premier mensonge de Satan en déclarant : « Pas du tout ! vous ne mourrez pas ! » si vous péchez contre Dieu (Genèse 3 : 4). On enseigne aux catholiques qu’ils ne mourront pas s’ils commettent des péchés « véniels » (
, , ). Au lieu de cela, ils sont amenés à croire qu’ils ne recevront qu’un châtiment temporel. Le Vatican pratique d’autres doctrines diaboliques, notamment en interdisant à certaines personnes de se marier (1 Tim. 4 : 1-4). Les prêtres catholiques doivent accepter de « vivre en célibataires et de garder le célibat » ( ).
10. Rome rejette les promesses de Dieu
La promesse de Dieu qui est révélée dans l’Évangile est la vie éternelle avec notre Sauveur (1 Jean 2 : 25). Pourtant, cette promesse divine est catégoriquement démentie par le catholicisme romain. En fait, les catholiques sont censés commettre le péché de présomption s’ils croient en cette promesse de Dieu (
). Ils présumeraient de la miséricorde de Dieu, parce que personne ne peut connaitre la dose de mérite nécessaire pour parvenir à la vie éternelle ( ). Cette doctrine maintient les catholiques dans l’esclavage de leur fausse religion. Ce n’est qu’en connaissant et en croyant la vérité de Dieu qu’ils pourront être libérés (Jean 8 : 31-32).
En conclusion, nous reconnaissons qu’il existe des églises, des dénominations et des cultes protestants qui sont apostats et trompent également beaucoup de gens. Pour cette raison, nous encourageons les chrétiens, où qu’ils soient, à examiner leur foi à la lumière de la sainte Parole de Dieu (2 Cor. 13 : 5). Nous prions pour que les évangéliques cessent d’accueillir le catholicisme comme une expression valable du christianisme et qu’ils dénoncent ses erreurs fatales (Éph. 5 : 11). Nous devons également exhorter tous les chrétiens à ne pas se mettre sous un joug étranger avec les incroyants (2 Cor. 6 : 14-18).
- Seul Matthias correspond strictement aux critères énumérés par Pierre : « Il faut que, de ces hommes qui nous ont accompagnés tout le temps que le Seigneur Jésus a vécu au milieu de nous, en commençant au baptême de Jean jusqu’au jour où il nous fut enlevé, il y en ait un qui devienne avec nous témoin de sa résurrection. » Paul, néanmoins, est associé à la grâce singulière des Apôtres, et ce par un choix explicite de Dieu : Comme les 12, il a été appelé par Christ lui-même, rencontré sur le chemin de Damas ; il est « apôtre du Christ Jésus par la volonté de Dieu » (1 Cor. 1 : 1 ; 1 Cor. 9 : 1 ; Ga 1 : 1 ; 1 Tim 1 : 1) et son témoin privilégié auprès des païens.
Le titre d’apôtre a été conféré également à d’autres hommes, bien que dans un sens plus faible (Cf. Barnabas, Silas, Timothée, Jacques le frère du Seigneur, Andronicus et Junias…). Le terme « apôtre » (du grec apostolos qui signifie envoyé, messager) renvoie alors à un ministère bien spécifique de fondation et d’encadrement de nouvelles églises (1 Cor. 12 : 28 ; Eph 4 : 11…). Ces « apôtres » étaient « envoyés » par les églises et investies par elles d’une mission. lls étaient d’ailleurs désignés comme les « apôtres/envoyés des églises » (cf. 2 Co 8:23), tandis que le titre de « apôtres de Jésus-Christ » (cf. Ga 1:1; 1 Pierre 1:1) renvoyait explicitement aux 13 (les 11 , plus Mathias, plus Paul).
L’erreur de l’église catholique romaine est de faire des évêques les successeurs des Apôtres, au nom d’une prétendue « succession apostolique ». Mais les Apôtres, dépositaires d’une mission unique et irremplaçable, n’ont jamais cherché à susciter une lignée de successeurs. Et en réalité, les leaders désignés comme « episcopos » (dans lesquels Rome veut voir les premiers évêques catholiques) sont des « anciens » ou « gardiens » placés à la tête des églises locales pour enseigner la Parole, protéger les fidèles contre les hérésies et prendre soin des croyants les plus vulnérables. Leur ministère diffère spécifiquement de celui des Apôtres.
D’autre part, la « succession apostolique » inventée par Rome est indissociable de la notion d’un sacerdoce qui se transmet (« le sacrement de l’Ordre ») : « Ainsi, le Christ ressuscité, en donnant l’Esprit Saint aux apôtres, leur confie son pouvoir de sanctification : ils deviennent signes sacramentels du Christ. Par la puissance du même Esprit Saint, ils confient ce pouvoir à leurs successeurs. Cette ‘succession apostolique’ structure toute la vie liturgique de l’Église ; elle est elle-même sacramentelle, transmise par le sacrement de l’Ordre » (Catéchisme, § 1087). Or, l’idée que les Apôtres soient les « prêtres de l’Alliance Nouvelle » (Catéchisme, § 611), et qu’ils aient transmis ce sacerdoce, est totalement étrangère aux Écritures.