Nous présentons ici, avec l’aimable autorisation de l’auteur, la traduction française d’un article de l’évangéliste Mike Gendron. La version originale (en anglais) peut être consultée ici sur son site Proclaimingthegospel.org sous le titre « Hard Questions to Ask Good Catholics ».
Les citations extraites du Catéchisme de l’Église Catholique sont indiquées par le sigle CEC suivi d’un numéro de paragraphe. Il suffit de cliquer sur ce numéro pour voir apparaitre le texte correspondant.
L‘un des moyens les plus efficaces de communiquer l’évangile de la grâce est de poser des questions. Cette méthode était souvent utilisée par le Seigneur Jésus-Christ et ses disciples pour interpeler les perdus. Poser des questions montre également aux gens que vous les aimez. Habituellement, « votre interlocuteur s’intéresse à ce que vous dîtes à partir du moment où vous vous intéressez à ce qu’il dit ».
Le Seigneur Jésus a posé des questions difficiles aux bons Juifs. Il a posé des questions, non seulement pour faire connaître son Évangile, mais aussi pour dénoncer les erreurs des leaders religieux. Jésus a provoqué Nicodème, un dirigeant des Juifs, au sujet de sa connaissance du Royaume de Dieu : « Tu es Maître en Israël, et ces choses-là, tu ne les saisis pas? » (Jean 3 : 10).
Il demanda aux pharisiens au cœur entêté, qui étaient aveuglés par la tradition religieuse : « Si je dis la vérité, pourquoi ne me croyez-vous pas? » (Jean 8 : 46). Il a ensuite exposé à quel point leur religion était devenue corrompue en leur adressant cette question difficile : « Pourquoi transgressez-vous le commandement de Dieu au nom de votre tradition ? » (Mat. 15 : 3). Probablement la question la plus importante que le Fils de Dieu ait jamais posée a été adressée à Pierre : « Pour vous, qui suis-je? » (Mat. 16 : 15). La réponse à cette question a des conséquences éternelles parce que Jésus a averti : « Si vous ne croyez pas que Je Suis [celui que je prétends être], vous mourrez dans vos péchés » (Jean 8 : 24). Répondre correctement à ces questions est nécessaire, non seulement pour ceux qui sont perdus dans la religion, mais pour tous les autres. Voici quelques questions difficiles à poser aux bons catholiques.
Où allez-vous trouver la vérité sur les problèmes les plus critiques de la vie ? Il n’y a qu’une seule source qui ne vous induira jamais en erreur, ne vous trompera jamais ni ne tentera de vous contrôler. C’est Christ et Sa Parole (Jean 14 : 6 ; 17 : 17). Jésus a dit : « Si vous demeurez dans ma parole … vous connaîtrez la vérité et la vérité vous libèrera » (Jean 8 : 31-32). Libéré de quoi ? Libéré de l’esclavage de la tromperie religieuse. La connaissance de la vérité est nécessaire pour échapper au piège du diable qui garde les gens captifs, asservis à sa volonté (2 Tim. 2 : 25-26). Satan utilise des ouvriers trompeurs qui se déguisent en apôtres du Christ pour rendre les gens aveugles à la vérité (2 Cor. 11 : 13-15). Un exemple de tout cela est la façon dont Rome déclare faussement que ses évêques sont les successeurs des « apôtres du Christ ». Selon le Catéchisme de l’Église catholique, « qui les écoute, écoute le Christ » (CEC, §1 Dieu nous avertit : « Ne mettez point votre foi dans les princes / dans un fils de la glaise, il ne peut sauver » (Psaume 146 : 3). Pourquoi cet avertissement ? Parce qu’ « il s’introduira parmi vous des loups redoutables qui ne ménageront pas le troupeau, et du milieu de vous se lèveront des hommes tenant des discours pervers dans le but d’entrainer les disciples à leur suite » (Actes 20 : 29-30). À la lumière de ces avertissements, il faut répondre honnêtement à une question des plus cruciales : faites-vous confiance au Christ et à sa Parole, ou à l’homme et à ses traditions religieuses ?
). Les apôtres n’avaient que deux successeurs : Matthias qui a été choisi par les apôtres et Paul qui a été choisi par Christ (Actes 9 : 1-19). Les évêques catholiques ne remplissent pas les conditions d’apostolat décrites dans Actes 1 : 21-26.Saviez-vous qu’il n’y a qu’un seul moyen d’être sauvé ? L’Évangile de Dieu est par la grâce, par la foi en une seule personne (Éph. 2 : 8-9). Le don de la vie éternelle est offert gratuitement à ceux qui font confiance au Dieu éternel incarné – Jésus-Christ – à sa naissance virginale, à sa vie parfaite, à sa mort expiatoire et à sa glorieuse résurrection (1 Cor. 15 : 1-4). Le Seigneur Jésus est suffisant pour sauver les pécheurs complètement et pour toujours. L’évangile catholique qui offre le salut par le baptême est diamétralement opposé à l’Évangile de Dieu. Les nouveau-nés, qui reçoivent le sacrement du baptême, seraient sauvés en dehors de leur foi personnelle en Jésus. Le prêtre catholique croit qu’il remplace l’œuvre souveraine de Dieu en administrant le baptême. Le sacrement [du baptême] « ne purifie pas seulement de tous les péchés, mais il fait aussi du néophyte une ‘création nouvelle’, un fils adoptif de Dieu qui est devenu ‘participant de la nature divine’, membre du Christ et cohéritier avec lui, temple de l’Esprit Saint. » (CEC §
, § )Saviez-vous que ceux qui déforment l’Évangile sont condamnés ? Cela inclut les apôtres, les prêtres, les papes, les pasteurs ou les anges (apparitions de Marie) venus du ciel. L’apôtre Paul a averti : « Il y a des gens qui … veulent bouleverser l’Évangile de Christ. Eh bien, si nous, si un ange du ciel vous annonçait un évangile différent de celui que nous vous avons prêché, qu’il soit anathème ! » (Gal. 1 : 7-8). Les catholiques doivent être avertis que leur clergé est sous la condamnation divine pour avoir ajouté des œuvres et des sacrements à l’évangile de Dieu. (CEC §
)Saviez-vous que Jésus a mis fin au sacerdoce ordonné ? La Parole de Dieu révèle que le voile du temple qui séparait le Saint des Saints de l’homme pécheur a été déchiré par Dieu (Matt. 27 : 51). L’homme peut maintenant venir directement à Dieu par la foi en le sang versé du Sauveur (Rom. 3 : 23-26). On n’a plus besoin de prêtres pour offrir des sacrifices pour le péché (Hébreux 10 : 18). Le seul sacerdoce encore légitime sur la terre est le sacerdoce royal de tous les croyants. Ils offrent des sacrifices de louange et d’action de grâces pour avoir été appelés des ténèbres à l’admirable lumière du Fils. (1 Pierre 2 : 9)
Le Jésus de la Bible promet la vie éternelle, le pardon complet des péchés, un droit permanent de se tenir devant Dieu et le pouvoir de mener une vie victorieuse. Le Jésus catholique est un Jésus qui n’a jamais été prêché par les apôtres. Ce Christ contrefait ne fournit qu’une vie conditionnelle, un pardon partiel des péchés, un besoin permanent de prêtres et de médiateurs, l’incertitude, la peur et le doute.
Croyez-vous vraiment que les prêtres catholiques ont le pouvoir de faire descendre chaque jour le Seigneur Jésus du ciel ? Selon le prêtre catholique John O’Brien dans son livre Faith of Millions, « Le prêtre … monte dans les cieux, fait descendre Christ de son trône et le place sur notre autel pour être offert à nouveau comme victime pour les péchés de l’homme … Christ, le Dieu éternel et tout-puissant, incline humblement sa tête en obéissance au commandement du prêtre. »
Plus de 200 000 fois par jour, les prêtres du monde entier croient re-présenter Jésus sur leurs autels comme une offrande pour les péchés des vivants et des morts (CEC
, , , ). Encore une fois, les catholiques ignorent la Parole de Dieu qui déclare que Jésus, « après s’être offert une seule fois pour enlever les péchés d’un grand nombre, apparaîtra une seconde fois – hors du péché – à ceux qui l’attendent pour leur donner le salut » (Hébreux 9 : 28). La Bible nous dit aussi quand et comment Jésus apparaîtra. Il reviendra de la même manière qu’il est parti, immédiatement après la tribulation, avec puissance et grande gloire (Mat. 24 : 27-30 ; Actes 1 : 11). Par l’autorité de la Parole de Dieu, nous devons conclure que l’Eucharistie est un faux Christ qui trompe des millions de personnes.Pourquoi les prêtres catholiques continuent-ils d’offrir Jésus comme une victime sacrificielle alors qu’il a dit : « C’est achevé » (Jean 19 : 30) ? La Parole de Dieu dit : Jésus est apparu une fois et s’est offert une fois pour porter les péchés. Son offrande n’a pas à être refaite (Héb. 9 : 25-28). Jésus, « ayant offert pour les péchés un unique sacrifice, s’est assis pour toujours à la droite de Dieu » (Hébreux 10 : 12). Au mépris de la parole infaillible de Dieu, le catholicisme enseigne : « Le sacrifice du Christ et le sacrifice de l’Eucharistie sont un unique sacrifice. C’est une seule et même victime (…). Dans ce divin sacrifice divin qui s’accomplit à la messe, ce même Christ, qui s’est offert Lui-même une fois de manière sanglante sur l’autel de la Croix, est contenu et immolé de manière non sanglante » (CEC
).Saviez-vous que Jésus a déjà obtenu la rédemption pour les croyants ? Le catholicisme nie cela en enseignant : « L’œuvre de notre rédemption s’opère » chaque fois que l’Eucharistie est célébrée (CEC
). La Parole de Dieu déclare : « Il [Jésus] entra une fois pour toutes dans le sanctuaire (….), nous ayant acquis une rédemption éternelle » (Hébreux 9 : 12). « En lui nous trouvons la rédemption, par son sang, la rémission des fautes, selon la richesse de sa grâce » (Éph. 1 : 7).Pourquoi appelez-vous Jésus le Sauveur alors que vous devez vous sauver vous-même ? Le catholicisme enseigne que le pécheur doit « faire satisfaction » ou « expier » ses péchés. Cette satisfaction est aussi appelée « pénitence » (CEC 2.
). « En travaillant à leur propre salut, ils ont coopéré également au salut de leurs frères » (CEC ). La Parole de Dieu proclame « [Il n’y a de salut en aucun autre], car il n’y a pas sous le ciel d’autre nom donné aux hommes, par lequel nous devions être sauvés » (Actes 4 : 12)Pourquoi croyez-vous qu’un endroit appelé Purgatoire peut purifier vos péchés ? La Parole de Dieu dit : « [Jésus], ayant accompli la purification des péchés, s’est assis à la droite de la Majesté dans les hauteurs » (Hébreux 1 : 3). « Il s’est livré lui-même en rançon pour nous, afin de nous délivrer de l’injustice sous toutes ses formes et de faire de nous, en nous purifiant ainsi, un peuple qui lui appartienne » (Tite 2 : 14). « Le sang de Jésus … nous purifie de tout péché » (1 Jean 1 : 7). Ces versets détruisent le mythe du Purgatoire. Pourtant, le Vatican continue de tromper les catholiques en enseignant : ils « doivent subir une purification [au Purgatoire] pour atteindre la sainteté nécessaire pour entrer dans la joie du ciel. » (CEC
)Pourquoi pries-tu Marie ? Nulle part dans la Bible nous ne voyons des croyants adresser des prières à qui que ce soit sauf à Dieu. Jésus nous a appris à prier dans le sermon sur la montagne. Il nous a demandé de prier le Père et de ne pas utiliser une répétition dénuée de sens (Mat. 6 : 7-13). Pourtant, on enseigne aux catholiques à prier le rosaire qui est composé de plus de 50 prières insignifiantes et répétitives adressées à Marie.
Pourquoi ces traditions catholiques ne sont-elles pas retrouvées dans l’Église du Ier siècle ?
- des prêtres offrant des sacrifices pour les péchés
- des indulgences remettant la peine du péché
- des dirigeants de l’église interdits de se marier
- des papes et des évêques infaillibles
Saviez-vous que chaque fois que vous croyez à une doctrine, vous devez également abandonner ce qui s’y oppose ?
Les Écritures révèlent que Jésus sauve :
- par la foi en lui, pas par le baptême
- par sa grâce, pas par notre mérite
- par son œuvre achevée, pas par nos œuvres
- par sa justice, pas par la nôtre
- par son unique offrande pour le péché, pas par la messe
- par son sang, pas par le purgatoire
- par son obéissance, pas par la nôtre
- par son évangile, pas par la perversion de l’homme
A quel Jésus ferez-vous confiance?
Le Jésus de la Bible promet la vie éternelle, le pardon complet des péchés, un droit permanent de se tenir devant Dieu et le pouvoir de mener une vie victorieuse. Le Jésus catholique est un Jésus qui n’a jamais été prêché par les apôtres (2 Cor. 11 : 4)3. Ce Christ contrefait ne fournit qu’une vie conditionnelle, un pardon partiel des péchés, un besoin permanent de prêtres et de médiateurs, l’incertitude, la peur et le doute. Ceux qui rejettent le vrai Jésus, qui est clairement et définitivement révélé dans sa Parole, seront jugés en conséquence. Le Seigneur Jésus-Christ a dit : « La parole que j’ai dite est ce qui le jugera au dernier jour » (Jean 12 : 48).
- « Nous devons donc choisir l’un de ceux qui nous ont accompagnés durant tout le temps où le Seigneur Jésus sillonnait le pays avec nous, depuis le moment où Jean l’a baptisé jusqu’au jour où il a été enlevé du milieu de nous. Cet homme sera ainsi, avec nous, un témoin de sa résurrection. On présenta deux hommes : Joseph, appelé Barsabbas, surnommé le Juste, et Matthias. Et l’on fit alors cette prière : Toi, Seigneur, tu connais le coeur de tous les hommes. Désigne toi-même celui de ces deux frères que tu as choisi pour occuper, dans cette charge d’apôtre, la place que Judas a désertée afin d’aller à celle qui lui revenait. Puis ils tirèrent au sort. Matthias fut désigné. C’est lui qui fut adjoint aux onze apôtres. »
- La première partie du verset, mise entre crochets, est curieusement absente de la traduction de la Bible de Jérusalem ici utilisée. On la trouve dans toutes les autres traductions, et mérite donc d’être considérée.
- « Si quelqu’un vient vous annoncer un autre Jésus que celui que nous avons prêché, vous le supportez fort bien ! Vous supportez bien, aussi, de recevoir un autre esprit que celui que vous avez reçu, ou un autre évangile que celui que vous avez accepté. »